FNC 2017 sur Kino Pravda,
c’est (presque parti) !



C’est en octobre dernier que Kino Pravda prenait son envol. La première mission de ce blogue auquel je rêvais depuis longtemps ? Couvrir en direct le Festival du Nouveau Cinéma, une instantanéité que mes tribunes habituelles ne me permettaient pas. Un an et bien des articles plus tard, Kino Pravda va très bientôt retrouver un rythme de publication frénétique, et moi, je s’apprête à me fondre de nouveau dans mon événement préféré de l’automne – que dis-je, de la vie.
Le Festival du Nouveau Cinéma débute ce mercredi 4 octobre et se poursuivra jusqu’au dimanche 15. Et cette 46e édition sera pour moi constituée de 35 films ! 35 films en dix jours… oui, je sais, mais ne vous inquiétez pas trop car le cinéma, c’est la santé. De plus, j’ai l’immense plaisir d’annoncer que je serai cette année membre du jury formé par l’Association Québécoise des Critiques de Cinéma (AQCC) pour la section Les Nouveaux alchimistes. Accompagnée de mes collègues Maxime Labrecque et Sylvain Lavallée, je serai ainsi chargée de remettre le Prix de l’expérimentation MUBI au meilleur long métrage de la compétition de la section. Une tâche qui sera j’en suis sûre absolument passionnante.
Confidentialité de jury oblige, je ne glisserai pas un mot sur les films des Nouveaux alchimistes avant la fin du festival et la désignation du grand lauréat. Par contre, je vous reviendrai après le 15 octobre en mode post-mortem pour vous partager en détail mes découvertes et coups de cœur. Et comme ce silence ne s’applique qu’à « ma » section, il me reste toutes les autres pour vous abreuver d’informations en direct. Tous les jours ou presque, un article vous attendra sur Kino Pravda pour vous plonger dans les délices du septième art. Des grands noms de Cannes au expérimentations champ gauche, des films choisis les yeux fermés aux hommages incontournables, le menu sera gargantuesque, festif, passionnant. C’est un rendez-vous !
Vous pouvez également suivre Kino Pravda sur Facebook.
En guise de mise en bouche, faites un petit retour sur le FNC de l’année dernière juste ici :
FNC jour 1 : autour de la mort
Première journée officielle au FNC, grosse journée : trois films certes bien différents mais qui partagent étrangement un humour caustique et un thème central, la mort. Mort historique, mort administrative, et morts familiales. C’est parti.
lire plusFNC jour 2 : poésie(s)
Le deuxième jour du FNC a débuté par une comédie romantique française… eh oui. Dans cet océan de films intenses, ne négligeons pas les œuvres qui font du bien! Ensuite, on change carrément de style avec le tout nouveau Pablo Larraín, Neruda.
lire plusFNC jour 3 : poursuivre la lutte
Troisième journée… et première déception au 45e FNC, le film de Kyoshi Kurosawa, Le Secret de la chambre noire. La suite de la journée fut consacrée au cinéma politique. Premier arrêt : Merci patron!. Deuxième arrêt : le film total, monumental et sidérant de Mathieu Denis et Simon Lavoie Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau.
lire plusFNC jour 4 : portraits
Depuis sa présentation à Cannes en compétition officielle, Aquarius, deuxième long-métrage de Kleber Mendonça Filho, est un véritable phénomène : un réel succès populaire et une œuvre qui dérange. Puis, Gérard Depardieu, parti chasser, perd son chien puis se perd lui-même dans The End. La journée s’est terminée en poésie avec Emily Dickinson.
lire plusFNC jour 5 : Dieu et le bouffon
Presque chaque année, le Festival de Cannes élit un favori, un outsider: cette année, ce film était Toni Erdmann de la réalisatrice allemande Maren Ade, une réflexion acide sur l’Europe de la mondialisation, une comédie jubilatoire, une évocation émouvante de l’amour père-fille. La suite du programme fait office de douche froide. The Student de Kirill Serebrennikov dépeint la métamorphose de Veniamin, un adolescent ordinaire qui se transforme radicalement à la lecture de la Bible.
lire plusFNC jour 6 : western roumain
Dogs est le premier film de Bogdan Mirică, un western extrêmement maîtrisé, coupé au cordeau, qui n’augmentera peut-être pas les statistiques du tourisme rural du pays, mais qui provoque de très beaux moments de cinéma.
lire plusFNC jour 7 : ovnis
L’extravagance et l’excentricité peuvent revêtir plusieurs visages : c’est ce que nous a bien prouvé le programme de ce mercredi au FNC. Des étrangetés dans la comédie à sketches signée les Chiens de Navarre, et puis dans Zoology d’Ivan Tverdovsky — et cette fois-ci, elles sont plus inquiétantes que jubilatoires.
lire plusFNC jour 8 : Bucarest, intérieur jour
En sélection officielle au dernier Festival de Cannes, Sieranevada de Cristi Puiu joue avec les nerfs du spectateur — et surtout avec sa patience! C’est parfois intense, parfois ennuyeux, parfois vitriolique, assez répétitif.
lire plusFNC jour 9 : démons et merveilles
Vendredi soir au FNC : c’est le moment de se laisser apprivoiser par le charme étrange de Lily Lane, un récit fragmenté, par moments expérimental, vaguement inquiétant et pourtant étrangement apaisant.
lire plusFNC jour 10 : intolérances
Après l’exploitation économique est/ouest, le tourisme sexuel et les secrets cachés des sous-sols, Ulrich Seidl s’attaque dans Safari à un autre sujet controversé, le braconnage illégal. Ensuite, soirée polonaise avec The Calm de Kieślowski et The Sun, the Sun Blinded Me du couple Anka et Wilhem Asnal.
lire plusFNC jour 11 : l’amour et ses secrets
Mon dernier jour de FNC 2016 fut une terre de contrastes. Une… comédie romantique, avec La Prunelle de mes yeux, troisième long-métrage d’Axelle Ropert, qui avait fait sensation il y a quelques années avec La Famille Wolberg. Puis, Mademoiselle de Park Chan-Wook, une sombre histoire de meurtres, d’arnaques, d’héritage, de folie, de pendaison et d’amour saphique.
lire plusFNC 2016 post-mortem : 25 films plus tard
Le Festival du Nouveau Cinéma est maintenant terminé depuis trois jours : j’ai maintenant quelques instants pour me pencher sur toutes les émotions vécues au cours de cette 45e édition. Au total, j’ai vu 25 films. Des œuvres solides, de très belles surprises, bien du dépaysement et, fait à noter, beaucoup de rires.
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